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Faut-il limiter la prescription des médicaments psychotropes ?

1 février 2014

VII) Bibliographie, sitographie et sources.

Films et documentaires :

Livres et revues scientifiques :

  • Ca m’intéresse n°382 p96-99
  • Sciences humaines Hors série n°50 p 60-61
  • Sciences humaines n°184 p 37
  • Dossier Sciences et connaissances volume 4  p99-100-101
  • Le monde de l’intelligence n°1 p50-51
  • Sciences et vie Hors série n°7, 100 Questions-réponses sur le cerveau et la mémoire p4-45-19, http://www.laboutiquescienceetvie.com/cerveau-et-memoire.html
  • Science et vie n°1155
  • Science et vie Hors série n°262

Sites internet :

  • Doctissimo, article d'Emanuelle Jost, interview du Dr Gérard : http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/drogues/articles/12197-psychotropes.htm
  • Santé médecine, comment ça marche ? http://sante-medecine.commentcamarche.net/faq/8711-effet-secondaire-definition

Sources des images :

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30 janvier 2014

VI) Annexe

Nous avons également modélisé quelques molécules qui sont les principes actifs de médicaments dont nous vons pu étudier la notice.

Zoloft : il s'agit d'un antidépresseur, employé pour soigner la dépression, les TOC (Troubles Obsessionnels Compulsifs) et l'anxiété. La moécule constituant son principe actif est la Sertraline, modélisée ci-dessous :

Modélisation via Avogradro de la Sertraline

Tranxène : c'est un anxiolitique utilisé pour traiter l'anxiété. Il possède cependant un risque de dépendance. La molécule de son principe actif est le Clorazépate.

Modélisation via Avogadro du Clorazépate

Rivotril : c'est un médicament épileptique appartenant à la classe des Benzodiazépines, également utilisé comme anticonvulsant, surtout chez les enfants. La molécule de son principe actif est le Clonazépam.

Modélisation via Avogadro du Clonazépam

Légende :

Blanc : Hydrogène (H)

Noir/gris : Carbone (C)

Rouge : Oxygène (O)

Bleu : Azote (N)

Vert : Chlore (Cl)

26 janvier 2014

V) Conclusion

Ainsi, nous avons expliqué ce qu’étaient les médicaments psychotropes, à quoi ils servent, et comment ils fonctionnent. Nous avons également parlé des dangers de ce genre de traitement, et nous allons à présent tenter de répondre à notre problématique.

Faut-il limiter la prescription des médicaments psychotropes ?

 

Les dénigrer totalement, voire les interdire, reviendrait à laisser souffrir des millions d’individus dans le monde, en les privant de leur seul moyen de se soigner, ou au moins d’alléger leur ressentiment. Si les psychothérapies sont également efficaces, elles sont plus longues, et moins immédiates.

 

Cependant, prescrire automatiquement ces médicaments n’est pas non plus la solution. Il ne faut pas oublier que ces traitements possèdent des effets secondaires lourds de conséquences. La dépendance, notamment, a fait replonger de nombreux malades dans leur mal alors qu’ils en sortaient juste. Les comportements suicidaires et les pertes de mémoire induits par les médicaments ne sont pas à sous-estimer non plus.

 

Il faut une certaine modération en ce qui concerne la prescription et la prise de ces médicaments, et un diagnostic au cas par cas, couplé avec l’aide de psychologues, pour ne pas s’enfermer dans ce qui est parfois appelé les camisoles chimiques.

En aucun cas une auto prescription ne saurait être salutaire !

 

Remerciements :

 

Nous tenons à remercier tout particulièrement les personnes qui nous ont apporté leur aide pour ce TPE, à savoir : Benjamin Calomme, psychothérapeute pour ses explications simples et claires, Sarah Dufour, étudiante de seconde session en Assistance Technique en Pharmacie, pour son aide remarquabe sur les médicaments, notre amie, qui a bien voulu nous donner son témoignage et nous a prêté des documents pour notre sujet, mais a souhaité rester anonyme, les documentalistes qui nous ont aidés à trouver des renseignements au CDI, et nos professeurs de TPE, pour leurs éclairssissements et leur encadrement sur cette épreuve.

24 janvier 2014

IV) Les effets secondaires des médicaments psychotropes. (3)

    3.   Témoignage

Nous avons chercher à en savoir plus sur les effets secondaires de ces médicaments. Nous avons donc enquêté et Nous avons découvert qu'une de nos camarade de lycée consommait justement ce genre de substances. Elle a accepté de répondre à toutes nos questions afin de faire avancer notre TPE et nous permettre de répondre à notre problématique.

1-      Depuis combien de temps consommes-tu des médicaments psychotropes ?

Je consomme des médicaments psychotropes depuis un an et demi (Juin 2012).

2-      Combien de temps penses-tu encore en prendre ?

Je pense pouvoir arrêter d’en prendre d’ici une semaine environ. (décembre 2013)

3-      A quoi est due ta consommation de médicaments psychotropes?

Ma consommation est due à un épuisement du système nerveux, de grosses crises d’angoisse, insomnies (je dormais environ 3 heures par nuits). 

4-      Quelle est la fréquence de tes prises de médicaments et lesquels prends-tu ?

Je consomme un antidépresseur du nom de Zoloft à une fréquence de un par jour.

5-      Combien de temps en moyenne, les antidépresseurs mettent-ils pour agir ?

Après la première consommation les antidépresseurs mettent environ 3 semaines à 1 mois pour agir, mais en consommant des antidépresseurs régulièrement ils agissent pendant 24 heures, donc à une fréquence de un par jour ils agissent en continu.

6-      Trouves-tu qu'ils te sont utiles, qu'ils agissent efficacement ?

Oui grâce aux antidépresseurs j’ai pu reprendre les cours après avoir dû m’arrêter pendant 10 mois, je n’ai plus de crises d’angoisse et je dors beaucoup mieux (de 3h par nuit je suis passée à environ 5 à 6h par nuit)

7-      Quels sont les effets secondaires des antidépresseurs que tu prends ?

En consommant des antidépresseurs je ne ressens plus aucune émotion, j’éprouve des difficultés d’attention et de concentration, trous de mémoires, confusions, maux de tête.

8-      Y a t-il des moyens pour contrer, éviter ou atténuer les effets secondaires ?

Oui il faut prendre du magnésium.

24 janvier 2014

IV) Les effets secondaires des médicaments psychotropes sur l’être humain (2)

    2.   Substances agissant sur les effets secondaires des médicaments psychotropes.

 

- L'alcool et les médicaments psychotropes ne doivent pas être consommés ensemble. En effet, l'alcool à des effets immédiats sur le comportement de chacun. Pris de façon régulière l’alcool contribue au mal-être de la personne, pris occasionnellement l'alcool entraîne une diminution des capacités physiques et intellectuelles (conduire, lire, comprendre...). Que l'alcool soit consommé occasionnellement ou régulièrement, ses effets s'accentueront avec la prise de médicaments psychotropes. L'alcool interagit avec les substances des médicaments et cumule ses effets à celles-ci ou les accentue.

 

-Le tabac est également déconseillé lors d’une consommation de médicaments psychotropes car il peut diminuer l’efficacité de certains neuroleptiques.  

 

- Les drogues (le cannabis, les ecstasy) ne doivent pas n’ont plus  être consommées lors d’un traitement car elles agissent sur les effets sédatifs (calmants) et peuvent provoquer des hallucinations, des crises de panique mais également une rechute de la maladie.  

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24 janvier 2014

IV) Les effets secondaires des médicaments psychotropes sur l’être humain (1)

Les médicaments psychotropes sont conçus pour aider les personnes à aller mieux  mais en les consommant, on peut observer des effets secondaires. Un effet secondaire est un  effet provoqué par un médicament mais qui n’est pas prévu lors de la prescription de celui-ci. Il y a plusieurs types d’effets secondaires, certains peuvent être bénins, cependant ils peuvent également être très nocifs. Les effets secondaires des médicaments psychotropes ne sont pas les mêmes d’un médicament à l’autre.

 

  1. Liste des effets secondaires

 

Les effets secondaires probables en consommant des médicaments psychotropes sont :

 

  • atteintes musculaires comme des courbatures, des crampes, des claquages
  • chutes de tension qui correspondent à une baisse de la quantité de sang pompée par le cœur, provoquant des malaises
  • Troubles de la régulation thermique avec hypothermie lors d’une exposition au froid et hyperthermie en cas d’exposition à la chaleur
  • Convulsions, tremblements
  • Idées et comportements suicidaires
  • Prises ou pertes de poids
  • Incontinences urinaires
  • Troubles sexuels
  • Troubles du sommeil comme des insomnies sévères, des narcolepsies, des parasomnies qui correspondent à des comportements anormaux pendant le sommeil, comme le somnambulisme
  • Troubles digestifs comme des nausées ou des diarrhées
  • Absences d’émotions
  • Sensations vertigineuses  
  • Risque de dépendance, addiction. Les dépendances à ces médicaments sont le plus souvent des dépendances psychologiques, par exemple pour les antidépresseurs la dépendance est psychologique et non physique, c’est-à-dire que lorsque la moindre situation de stress va apparaître, les personnes prendront directement un médicament car les antidépresseurs peuvent aussi être utilisés comme antistress. Ils vont alors finir leur boite de médicaments très vite, car ils se diront qu’ils ne pourront pas dormir ou vivre normalement sans eux, ce qui est une erreur. Les patients tombent alors en période de sevrage, qui est la période durant laquelle les personnes souffrant de dépendance cessent de prendre leur médicament et présenteront alors un état de manque et c’est à cette période que leurs états s’aggraveront, ils rechuteront alors dans la maladie. Cependant les dépendances peuvent être aussi physiques, c'est-à-dire que notre corps réclamera le médicament à travers des symptômes physiques comme des tremblements, des vomissements, ou des sueurs par exemple.

Logo informant des dangers de la conduite

 

 

Exemple du valium, un anxiolytique:

 

En étant sous traitement du valium, nous pouvons observer certains effets secondaires, comme des  pertes de mémoire, des somnolences, des troubles du comportement (comme de l’agressivité, de l’hyperactivité) des inaptitudes à conduire (les médicaments psychotropes dont la cause de 1 % des accidents sur la route), des réductions des capacités motrices c’est-à-dire des difficultés à utiliser ses membres. Selon une étude le valium augmenterait de 50% le risque de démence, qui sont des diminutions progressives et irréversibles des facultés intellectuelles (ex : Alzheimer). Pour ce médicament, plus la personne qui le  consomme est âgée, plus les effets secondaires sont dangereux et importants.

 

 

24 janvier 2014

III) Comment les médicaments psychotropes agissent-ils sur le cerveau ? (2)

 

     2. La molécule de Diazépam :

 

Cette molécule fait partie des benzodiazépines, qui sont une famille de médicaments psychotropes que l’on utilise afin de traiter certains symptômes comme l’anxiété, les insomnies, les spasmes, les convulsions, les sevrages alcooliques ou l’agitation psychomotrice. C’est un des médicaments les plus utilisé en termes d’anxiolytique. Les prescriptions concernent surtout les femmes, et ces dernières augmentent leur consommation lorsqu’elles atteignent les environs de 75 ans.

Nous avons réalisé la modélisation de la molécule de Diazépam :

 

Formule topologique de la molécule de Diazépam

 

Modélisation via Avogadro de la molécule de Diazépam



Légende :

Blanc : Hydrogène (H)

Noir/gris : Carbone (C)

Vert : Chlore (Cl)

Rouge : Oxygène (O)

Bleu : Azote (N)

 

 

Le Diazépam est aussi connu sous le nom de Valium. Il agit dans le cerveau, au niveau des amygdales, où se situent les neurones de la peur. Ces neurones s’activent lorsque le cerveau envoit des signaux de danger immédiat. Quand la situtation dépasse le niveau d’alerte, l’amygdale enclenche la réaction de peur dans tout le corps . Pour cela, elle envoie un signal nerveux aux glandes surrénales, située au-dessus des reins, dans une partie de l’abdomen appelée le rétropéritoine ou se situent les appareils urinaires et digestifs.

 

Cependant, si la réaction de peur ne diminue pas, le cerveau reste en état d’alerte et est, par conséquent beaucoup plus sensible aux alarmes stressants. L’amygdale est donc plus stimulée et les neurones de la peur se renforcent.

 

C’est là qu’agit le Valium. Il renforce, au niveau de l’amygdale, l’action d’autres neurones, appelés neurones rassurants et ce en stimulant l’ouverture du canal qui transmet les signaux sécurisants. Ces derniers rendent les neurones de la peur moins sensibles aux alertes alarmantes et font ainsi diminuer l’anxiété.

Schéma de l'agissement du Valium sur les neurones

 

En effet, le Diazépam est un activateur allostérique de récepteurs de benzodiazépines. Il s'agit d'une molécule qui régule l'activité d'un complexe enzymatique (protéine). Pour cela, il lui suffit de se fixer à cette enzyme ce qui va provoquer un changement dans la disposition des atomes de l'enzyme, et va permettre une fixation plus simple pour les molécules à un autre endroit du complexe enzymatique.

 

 

24 janvier 2014

III) Comment les médicaments psychotropes fonctionnent-ils sur le cerveau ? (1)

     1.  Leur fonctionnement général

 

Un neurone est une cellule de base du tissu nerveux. Elle est capable de recevoir, d’analyser et de produire des informations.

 

Dans le cerveau, les informations circulent sous forme de signaux électriques, mais les transmissions d'un neurone à un autre sont de natures chimiques. Elles s'effectuent au niveau de la synapse, une zone située entre deux neurones et qui assure la transmission des informations de l'un à l'autre. Ces transmissions mettent en jeu des messagers appelés neurotransmetteurs ou neuromédiateurs.

 

Lors des transmissions, le neurone produisant le neuromédiateur est appelé présynaptique et celui qui le reçoit est appelé post-synaptique. Les synapses chimiques sont unidirectionnelles et lentes, mais elles ont le mérite d’être très flexibles.

Schéma des transmissions d'informations au niveau de la synapse

 

Les neurotransmetteurs se trouvent dans des vésicules, dans le neurone présynaptique, au niveau de la synapse. C'est a cet endroit que l'information devient chimique. Les neurotransmetteurs sont libérés lorsque la vésicule éclate en surface de la synapse et vont se fixer aux recepteurs du neurone post-synaptiques. L'influx nerveux est ainsi transmis au second neurone et continue sont trajet. Les neurotransmetteurs sont recapturés par de nouveaux vésicules et le cycle est bouclé.

 A ce jour, plus d’une soixantaine de neurotransmetteurs ont été identifiés et il en existe probablement beaucoup d’autres. Ils sont répartis en trois grandes familles : les amines (noradrénaline, dopamine, etc.), les acides aminés (inhibiteurs comme la glycine, ou excitateurs comme l’aspartate) et les neuropeptides (endorphines, enképhalines, etc.). Beaucoup de troubles psychiatriques ou neurodégénératifs sont associés à des défaillances de la production ou la circulation des neurotransmetteurs dans le système nerveux.

 Les troubles mentaux s’accompagnent de disfonctionnements des circuits neuronaux et les médicaments psychotropes vont servir à réguler ces perturbations en modifiant la concentration d’un ou plusieurs de ces neurotransmetteurs au niveau des synapses.

 

24 janvier 2014

II) Dans quel contexte sont utilisés les médicaments psychotropes ? (3)

     3.  Comment distinguer une maladie nécessitant des médicaments psychotropes d'un état passager et sans gravité ?

 

C’est un travail compliqué que mènent l’ensemble des professionnels de la santé pour distinguer trouble et maladie mentale. On peut tout de même évoquer Le DSM (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, ou Diagnostic and Statisticalmanual of Mental disorders). Il s’agit de plusieurs volumes (aujourd’hui, cinq) rédigés par l’American Psychiatric Publishing, une société américaine, recensant l’ensemble des troubles et maladies psychiques, ainsi que les symptômes qui permettent de les identifier.

 

Le cinquième volume du DSM

 

 

Exemple de l’hypocondrie : Il est nécessaire de remplir six conditions pour être jugé hypocondriaque.

  1. Avoir une préoccupation centrée sur la crainte d’être atteint d’une maladie grave, fondée sur l’interprétation erronée de symptômes physiques,
  2. Que la préoccupation persiste malgré un bilan médical rassurant,
  3. Que cette croyance ne revête pas une intensité délirante (car il s’agirait alors d’un trouble délirant),
  4. Qu’elle entraine une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social,
  5. Que sa durée soit d’au moins six mois,
  6. Qu’elle ne soit pas mieux expliquée par un autre trouble.

Extrait de Sciences et Vie Hors série Questions-réponses sur le cerveau et la mémoire n°100

22 janvier 2014

II) Dans quel contexte sont utilisés les médicaments psychotropes ? (2)

     2.  Dans quels cas sont-ils utlisés ?

 

On constate donc que les médicaments sont employés pour soigner plusieurs cas :

 

Des troubles psychiques : « Les troubles psychiques sont l'ensemble des comportements qui nous apparaissent en général étranges de par leur nature ou leur intensité et qui vont nous indiquer que la personne en face de nous ne vit pas les choses de la même façon. On dira qu'il s'agit de comportements socialement inadéquats. » Benjamin Calomme.

 

On peut classer dans cette catégorie les troubles anxieux (une peur aussi incontrôlable que soudaine), les TCA (Troubles des Comportements Alimentaires, tels que l’anorexie ou la boulimie) ou encore les troubles addictifs (tabagisme et toxicomanie notamment).

 

Des maladies psychiques : la maladie est ce qui découle d’un trouble psychique plus pesant. Une des plus connues est la dépression, qui se caractérise par une perte totale de joie, d’envie de vivre ou de s’amuser. Un dépressif n’est pas seulement déprimé, ou triste. C’est aussi un manque total d’estime de soi. Dans ce cas, les antidépresseurs aident à inhiber cette humeur, pour permettre à la personne souffrant de dépression de mieux vivre, en se détachant de sa souffrance pour un temps.

La dépression est plus qu'une simple tristesse ...On peut également parler de la paranoïa. Il s’agit d’un trouble psychique évoluant en maladie. La personne atteinte de paranoïa se mettra à se méfier de manière très importante de tout, famille et amis compris, et interprétera à outrance certains comportements ou certaines paroles, en y voyant de la malveillance, et en se sentant persécuté. Il s'agit d'une psychose, c'est à dire une certaine perte de contact avec la réalité. Une personne paranoïaque pense réellement qu'on lui veut du mal, et n'a que rarement conscience de sa maladie. Aujourd'hui, la paranoïa est traitée grâce à des neuroleptiques.

 

Enfin, la schizophrénie, autre maladie connue, est traitée grâce à des médicaments psychotropes. Une personne schizophrène souffrira de ce que l’on appelle des troubles de la personnalité. Elle entendra alors des voix, qui commenteront ses actions et ses pensées. Ce sont en fait des délires et des hallucinations auditives. Cette maladie est soignée grâce à des neuroleptiques également.

 

Mais comment distinguer un simple trouble psychique, voire le seuil encore plus bas, la souffrance psychologique, d’une réelle maladie mentale ? En clair, une personne d’humeur triste suite à des évènements marquants est-elle dépressive ? Une autre personne, très inquiète au sujet de sa santé, serait-elle hypocondriaque ?

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Faut-il limiter la prescription des médicaments psychotropes ?
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